Vallées du Grand-Saint-Bernard

La guerre mettra un frein à ce développement. Même si l’offre est aujourd’hui plus modeste, il reste quelques beaux établissements témoins de cette époque. La diversité des hébergements touristiques s’adapte à tous les budgets et les 3 domaines skiables sont accessibles avec un pass unique.

Objectif: recréer «la voix des hôteliers»

Au sein de cette destination qui réunit trois stations, les 8 hôtels membres d’HotellerieSuisse n’avaient pas trouvé l’intérêt ni la motivation de se fédérer jusqu’ici. La section des Vallées du Grand- Saint-Bernard ne s’est plus réunie depuis plus de 10 ans.

C’est sous l’impulsion de deux jeunes hôteliers de Champex-Lac qu’elle vient de renaître. «En siégeant au Conseil communal d’Orsières, j’ai réalisé qu’il manquait un interlocuteur pour l’hôtellerie. Or, c’est important que nos besoins soient entendus », explique Adrien Biselx, nouveau président de la section. Avec sa collègue Fanny Richer, il souhaite convaincre au moins un hôtelier par village de rejoindre le comité. «Ce sera une petite section, mais au moins, tout le monde sera représenté. De plus, une nouvelle génération d’hôteliers est là, plus encline à dialoguer.»

Défi : financer les rénovations

Ici comme ailleurs, tenir son hôtel à jour est une lourde préoccupation, d’autant plus à l’heure de la transition énergétique. «Ces frais sont immenses pour des infrastructures comme les nôtres. Les prix de la construction ont explosé, les banques ne prêtent plus et les démarches pour obtenir des subventions sont compliquées », résume Adrien Biselx, qui doit prochainement remplacer la toiture, la chaudière à mazout et l’isolation de son établissement. D’où l’idée de partager les bonnes pratiques en la matière et de mieux faire entendre les préoccupations de l’hôtellerie auprès des autorités.

Projets : remplir la saison hivernale
 

Contrairement à la majorité des stations valaisannes, le Pays du Saint-Bernard vit essentiellement du tourisme estival. «Nous avons pourtant de très beaux mois de janvier, avec neige et soleil. Il y a une clientèle à aller chercher, d’autant plus que nous misons sur le charme et l’authenticité », note Adrien Biselx. Là encore, la présence d’une association forte permettr aux hôteliers de travailler main dans la main avec les instances touristiques afin de mieux promouvoir le potentiel de cette saison.

Texte: Myriam Holzner und Geneviève Hagmann